Message de l’Honorable Sheila COPPS
Ministre du Patrimoine canadien
lu par M. Réjean FRENETTE
Ambassadeur du Canada en Suisse
Messieurs les Présidents,
Mesdames, Messieurs,
Je vous remercie de m’avoir convié à cette séance inaugurale. Je vous donne maintenant lecture du message de Madame la Ministre du Patrimoine canadien.
J’aimerais adresser mes plus chaleureuses salutations à tous les congressistes de la francophonie internationale qui participent à la XVIIe Biennale de la langue française, notamment aux présidents d’honneur, Messieurs Alain Guillermou et Léopold Sédar Senghor.
Cette année, les participants et les participantes de la Biennale aborderont une question au cœur des grands débats sur l’éducation en cette ère de nouvelles technologies, soit le multimédia et l’enseignement du français. Au Canada et dans l’ensemble des pays de la Francophonie, l’enseignement du français est le moyen le plus sûr de favoriser la vitalité de la langue française, surtout dans les régions où les francophones se trouvent en situation minoritaire.
De nombreux outils technologiques sont maintenant à la disposition des principaux intervenants en éducation. Cependant, le contenu de la langue française pose de nombreux défis. À cet égard, le monde de l’enseignement en français a des besoins propres auxquels il faut répondre. C’est pourquoi le gouvernement du Canada est heureux de s’associer à cette biennale, qui permettra de proposer des pistes de réflexion et de solution.
À titre de ministre du Patrimoine canadien, je souhaite que cette Biennale donne lieu à des discussions fructueuses et qu’elle contribue à l’avancement du multimédia et de l’enseignement du français dans le monde. Franc succès à tous et à toutes !
Vous me permettrez d’ajouter mes propres vœux et de vous transmettre l’invitation du gouvernement canadien pour que la XVIIIe Biennale de la langue française se tienne au Canada en 1999, l’année du Sommet francophone.