Allocution de M. Roland ELUERD

Président de la Biennale de la langue française

 

Excellences,

Chers amis,

 

Après tant de mois de travail, après tant de rencontres, de messages échangés par-dessus l'Atlantique, c'est avec plaisir et fierté que je vais accomplir l'agréable devoir de remercier toutes les personnes qui ont construit cette XIXe Biennale de la langue française.

Mes premiers remerciements, très respectueux, sont pour Son Excellence la très honorable Adrienne Clarkson, gouverneure générale du Canada. Le haut patronage accordé à notre rencontre et le message qu'elle nous a adressé sont un grand honneur dont la Biennale espère se rendre digne.

Je remercie l'honorable Sheila Copps pour avoir bien voulu nous convier à venir ici «dans la foulée» des IVes Jeux de la Francophonie et pour le message délivré à tous les biennalistes.

Je remercie l'honorable Lise Thibault, lieutenant-gouverneur du Québec, qui nous a, elle aussi, adressé un vibrant message.

Je remercie l'honorable Antonine Maillet pour l'amicale attention qu'elle porte à la Biennale, M. Hubert Védrine, ministre des Affaires étrangères, M. Denis Bauchard, ambassadeur de France au Canada, M. Roger Dehaybe, administrateur général de l'Agence intergouvernementale de la Francophonie, Mme Anne Magnant, déléguée générale à la langue française, Mme Christiane Leblanc et par elle Radio Canada pour l'organisation du concours dont les prix seront remis ce soir.

Je remercie M. Michel Agnaïeff, président de la Commission canadienne pour l'Unesco, M. Claude Laverdure, conseiller diplomatique du Premier ministre du Canada, M. le député Louis-Philippe Mc Graw, représentant l'honorable Bernard Lord, premier ministre du Nouveau-Brunswick, et je le prie de lui exprimer mes remerciements pour l'aimable lettre qu'il a bien voulu m'adresser. Je remercie également M. le député Marcel Proulx.

Que mes remerciements traversent l'Océan pour atteindre M. René Monory, ancien président du Sénat de la République française et président du Conseil général de la Vienne, le département de Poitiers, et M. Franck Borotra, ancien ministre, président du Conseil général des Yvelines, le département de Versailles. Ces deux conseils généraux apportent une aide précieuse à notre rencontre.

Qu'ils atteignent aussi M. le sénateur Jacques Legendre, secrétaire général international de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie, M. l'inspecteur général Jacques Treffel, président de l'AMOPA, Association des membres de l'ordre des Palmes académiques, représenté parmi nous par notre ami Alain Vuillemin, et je salue la présence de M. le juge Charles Gonthier, juge à la Cour suprême du Canada et président de la section AMOPA de l'Ontario.

Je remercie toutes celles et tous ceux qui au Ministère du Patrimoine canadien ont travaillé avec ardeur pour la réussite de notre rencontre. Grâce à eux, les projets sont devenus des actes, les idées sont devenues des faits : Norman Moyer, vice-président de notre association, Hélène Cormier, Michèle Paré, Mirelle Cyr, Michel Thérien et leurs collaborateurs.

Mille mercis aux jeunes qui nous apporté leur aide et leurs conseils. Nous avons tout de suite souhaité qu'une biennale consacrée à la jeunesse et à langue française ne soit pas seulement une biennale où l'on parle des jeunes mais une biennale dont ils seraient acteurs à part entière. Le comité canadien d'organisation a mis en œuvre ce souhait avec enthousiasme. Grâce à son dévouement, grâce à son efficacité, beaucoup de jeunes sont parmi nous, en particulier nombre des poètes des IVes Jeux. Qu'ils soient tous ici salués comme le feu nouveau de la langue. Quant à ceux qui ont œuvré aux préparatifs, je voudrais citer deux noms, celui de Anne-Marie Busque et celui de Josée Lalonde.

Je remercie très sincèrement nos mécènes privés: Larousse, Édicef et CEDEROM CDI qui inscrit le nom d'Outremont sur chaque numéro du journal le Monde.

Merci à Jean-Alain Hernandez, pour le temps passé devant les écrans de la Toile, à Michel Tétu, qui, en plus de la charge d'un congrès exceptionnel - celui de l'anniversaire de l'Année francophone internationale -, a accepté de se dévouer pour la Biennale tant à Hull ou Québec qu'à Paris, à Jeanne Ogée, pour l'enquête considérable dont elle vous rendra compte, à Liliane Soussan, Pierrette et Alain Traissac, Jean-Étienne Ogée pour l'aide apportée dans le dépouillement des 7000 réponses, à Gildas Ogée, secrétaire général de la Biennale, pour tout le travail accompli.

J'aimerais remercier aussi, d'une manière particulière, celui qui, le premier, eut l'idée d'une Biennale en ces lieux, qui me la conseilla et qui y a tant travaillé, notre ancien vice-président, membre de notre Comité d'honneur, Alain Landry. Pour reprendre une des ces images de la Grèce antique qu'affectionnait tant Alain Guillermou, je dirai que Norman Moyer et Alain Landry resteront comme les deux héros homériques de cette biennale.

Il me reste enfin à remercier deux personnes que les usages de nos rencontres invitent à saluer particulièrement. En effet, sans être un colloque universitaire, la Biennale de la langue française a toujours tenu à marquer sa déférence et son attention aux institutions universitaires des villes qui l'ont accueillie. J'exprime donc ce respect à M. Francis Whyte, recteur de l'Université du Québec à Hull, qui nous accueille pour cette séance d'ouverture, et à M. Marcel Hamelin, recteur de l'Université d'Ottawa qui nous accueillera lors de la séance de clôture.

MM. les Recteurs, comme il est d'usage à chaque Biennale, nous allons vous remettre une collection de nos Actes. Cette collection, c'est celle qui en est la cheville ouvrière qui va vous la remettre, Mme Jeanne Ogée, vice-présidente de la Biennale.

A la Une

 La culture suppose l'enracinement, la profondeur et la perspective d'un épanouissement sans cesse en progrès. 

Jacqueline de ROMILLY

Présidente d'Honneur de la Biennale de la langue française (2002-2010)

Dans Le Trésor des savoirs oubliés, éditions de Fallois, 1998, p. 93