Message de Monsieur Franck BOROTRA

député, ancien ministre, président du Conseil général des Yvelines

 

Le français, langue de culture et d'histoire, nul ne le niera.

Mais aussi un français vivant, enrichi des différents parlers qui se pratiquent dans le monde, un français reconnu comme outil de communication et d'échanges internationaux, voilà la langue que nous voulons, pour la France et tous ses partenaires. En d'autres termes, une langue indissociable des cultures et de l'histoire des peuples qui la parlent.

Je me réjouis que cette XVIIIe biennale de la langue française se déroule dans un pays de l'Afrique francophone, le Burkina Faso, car ce continent d'Afrique porte l'avenir international de notre langue.

Le français est, à l'heure de la mondialisation et de l'uniformisation des échanges, un pari qu'il faut faire sur l'avenir. Car le partage dune langue nous autorise l'ambition d'affirmer un destin commun.

Je suis, vous le savez, en France même et dans mon département des Yvelines, attaché à la défense de notre langue et à sa promotion. C'est donc tout naturellement que j'ai souhaité apporter mon soutien à vos travaux, et que j'en lirai avec attention les conclusions.

Que soient remerciées toutes les personnalités, françaises, africaines, burkinabè, qui vont, pendant ces trois jours, travailler à promouvoir la langue française et à affirmer son rayonnement international.

A la Une

 La culture suppose l'enracinement, la profondeur et la perspective d'un épanouissement sans cesse en progrès. 

Jacqueline de ROMILLY

Présidente d'Honneur de la Biennale de la langue française (2002-2010)

Dans Le Trésor des savoirs oubliés, éditions de Fallois, 1998, p. 93