VŒUX DE LA 24e BIENNALE DE LA LANGUE FRANÇAISE

TALLINN – 16 ET 17 SEPTEMBRE 2011

 

Premier vœu.

Par la dynamique croissante de ses enseignements du français comme par la haute compétence de ses pratiques numériques, l’Estonie est un atout pour la Francophonie.

La 24e Biennale de la langue française souhaite que tous les appuis et moyens soient apportés aux institutions et aux personnes qui contribuent à cette richesse.

 

Deuxième vœu.

L’univers numérique doit devenir un vecteur de la diversité culturelle et linguistique.

La 24e Biennale de la langue française formule les souhaits suivants :

  • que les utilisateurs du numérique soient toujours considérés dans leurs dimensions personnelles et sociales, celles de leurs pratiques linguistiques et culturelles ;

  • que la présence de plus en plus importante du numérique soit prise en compte dans les politiques linguistiques ;

  • que soit développée une éducation critique aux médias numériques.

 

Troisième vœu.

Sous des formes diverses, l’univers numérique sera de plus en plus présent dans l’enseignement.

La 24e Biennale de la langue française souhaite que les professeurs de français langue étrangère et langue seconde disposent des formations et des financements leur permettant de mettre le numérique au service de leur travail.

 

 

Quatrième vœu.

Un monde d’une seule langue serait un monde enfermé dans une seule manière de voir et de comprendre le monde.

La 24e Biennale de la langue française souhaite que le programme de l’Organisation internationale de la francophonie « Le français dans la diplomatie et la fonction publique » reçoive tous les appuis et les financements nécessaires pour se poursuivre et se développer puisque qu’il est le seul moyen d’accéder au français pour les fonctionnaires internationaux de langue étrangère.

 

Cinquième vœu.

Une Francophonie sans circulation des hommes et des idées serait une Francophonie inerte.

La 24e Biennale de la langue renouvelle le vœu que cette liberté soit favorisée, tout en étant conditionnelle et contrôlée, et soutient le projet de l’Alliance francophone internationale pour un « visa francophone » permettant la circulation des créateurs de richesses économiques et culturelles dans l’espace de la Francophonie.

 

Ces vœux seront affichés sur le site de la Biennale en français et estonien.

 

 

A la Une

 La culture suppose l'enracinement, la profondeur et la perspective d'un épanouissement sans cesse en progrès. 

Jacqueline de ROMILLY

Présidente d'Honneur de la Biennale de la langue française (2002-2010)

Dans Le Trésor des savoirs oubliés, éditions de Fallois, 1998, p. 93