Vœux adoptés par la 23e Biennale de la langue française

SOFIA 2009

 

Premier vœu

Considérant la nécessite d’appliquer réellement les principes d’ouverture, de partage et de diversité qui sont au cœur des idéaux francophones,

 

la 23e Biennale de la langue française souligne l’importance du projet de Dictionnaire des écrivains balkaniques d’expression française et souhaite qu’il reçoive les appuis universitaires et financiers qu’il mérite.

Elle souligne également l’importance de voir traduire les auteurs francophones dans les langues des pays du Sud-Est de l’Europe et, réciproquement, de publier en français les écrivains de ces pays, en particulier pour les faire connaître des professeurs de français de toute la Francophonie.

 

Deuxième vœu

Rappelant les conclusions de la 22e Biennale de la langue française, réunie à Dakar en 2007, sur l’unité de la culture et le fait que les usages d’une langue doivent tenir également compte des sciences et des arts,

et considérant que l’édifice de la Francophonie repose sur l’enseignement du français,

 

la 23e Biennale de la langue française souhaite que tout soit mis en œuvre pour que les professeurs de français disposent des moyens et des ressources qui leur permettront de faire découvrir à leurs élèves une langue de culture et de modernité.

 

Troisième vœu

Considérant qu’une langue n’est jamais un simple moyen de communication mais toujours, dans ses usages les plus utilitaires ou les plus culturels, une manière de comprendre le monde,

 

la 23e Biennale de la langue française applaudit le programme Europe de l’O.I.F. pour la formation en français des fonctionnaires internationaux de langue étrangère et souhaite que l’ « ardente obligation » d’employer le français dans les enceintes internationales soit fermement rappelée aux fonctionnaires français eux-mêmes.

 

Quatrième vœu

Considérant que la liberté de circuler est un élément fondamental du développement de la Francophonie,

 

la 23e Biennale de la langue française renouvelle le souhait que cette liberté soit favorisée, tout en étant conditionnelle et contrôlée, et soutient le projet de l’Alliance francophone pour un visa francophone qui permettra une circulation plus libre des créateurs de richesses culturelles et économiques dans l’espace de la Francophonie.

 

A la Une

 La culture suppose l'enracinement, la profondeur et la perspective d'un épanouissement sans cesse en progrès. 

Jacqueline de ROMILLY

Présidente d'Honneur de la Biennale de la langue française (2002-2010)

Dans Le Trésor des savoirs oubliés, éditions de Fallois, 1998, p. 93