Andromaqi Haloçi
Maître de Conférences
Département de Français
Faculté des Langues Étrangères
Université de Tirana
Albanie
La francophonie en Albanie - bilans et perspectives
Introduction
Il reste donc toujours bénéfique, intéressant et agréable de discuter en français sur les réalités culturelles et européennes de nos prospectives communes et je crois bien que la francophonie reste un pont attractif où on pourrait tous se retrouver, venant pourtant d’horizons différents.
A mes yeux la francophonie est un sujet important non pas parce que souvent on la traite comme une personne en détresse et qui doit être sauvée en lançant des SOS, non parce qu’on en fait un instrument de la politique politicienne, mais parce qu’elle reste la matière de prédilection de beaucoup d’hommes et de femmes, de beaucoup de jeunes à la recherche d’une terre commune pour développer le dialogue des cultures.
Depuis quelques années mon pays, l’Albanie, fait partie de l’Organisation Internationale de la Francophonie, ce qui oblige à accorder à l’enseignement du français une place importante dans le système éducatif albanais, mais les traces de l’enseignement /apprentissage du français vont plus loin, en 1917, date de la naissance du fameux Lycée français de Korça, ville au sud-est de l’Albanie. C’est là que l’influence française avait atteint son apogée. L’empreinte française dans cette ville fut forte et durable.
1. La place du français dans le système éducatif albanais
L’enseignement des langues vivantes est devenu une des priorités de la Stratégie du Ministère de l’Éducation en Albanie. Dans la Stratégie Nationale du système d’enseignement pré- universitaire d’Albanie on souligne :
« Les politiques linguistiques du Ministère de l’Éducation et de la Science évoluent conforme au développement de notre pays et respectent la politique du CE ».
Dans ce sens, on respecte les deux orientations fondamentales du CE : le multilinguisme et le pluriculturalisme en accordant une grande importance non seulement aux langues étrangères, mais aussi aux langues des minorités.
Le système éducatif albanais offre aux apprenants les deux langues du Conseil de l’Europe : anglais et français comme langues obligatoires et ils ont le choix entre l’italien et l’allemand comme 3ème langue.
On estime qu’actuellement, environ 30% de la population parle français, chiffre qu’il faut prendre toutefois avec une certaine réserve. Même s’il a perdu sa première place au profit de l’anglais, le français est étudié dans tout le système scolaire, de l’école primaire jusqu’à l’université. Le français a le statut de langue étrangère première et obligatoire, dès la 3-ième année de l’école primaire jusqu’à l’issue du lycée à caractère général et professionnel.
Le français est enseigné aussi comme 2-ème langue (comme module optionnel) au collège, dans l’enseignement secondaire général, dans les lycées bilingues et dans les lycées professionnels.
Selon les statistiques, pendant l’année scolaire 2007-2008, le français était appris comme première langue par 50420 des élèves de l’enseignement de 9 ans (précoce + collège), 25640 apprenants de l’enseignement secondaire, dont 21513 apprenants dans l’enseignement secondaire général et 4127 apprenants dans le professionnel.
Le français comme 2-ème langue étrangère, est appris par 11859 des apprenants dans les écoles de l’enseignement secondaire général et 1872 apprenants de l’enseignement professionnel.
En pourcentage, le français est appris par 25% des apprenants, après l’anglais 70% des apprenants, alors que l’italien et l’allemand arrivent en troisième position avec seulement 5%.
Donc, tous ces apprenants appartenant à des groupes d’âge différent, venant de milieux et de familles différentes, ayant des styles d'apprentissage différents et travaillant dans des conditions différentes, mais aussi ayant des professeurs différents doivent atteindre des objectifs différents en français. Leur avantage est de parler la même langue maternelle, l’albanais.
On compte environ 600 enseignants de français regroupés dans l’Association des professeurs de français d’Albanie.
Une Alliance française est installée à Tirana depuis mars 1992. Elle dispose de cinq antennes accueillant d’un grand nombre d’étudiants. Toutes ces données pour une population d’environ 3 millions d’habitants. L'enseignement du français profite, d'une manière générale, de la modernisation en cours du système éducatif albanais : accroissement rapide de l'enseignement précoce des langues étrangères, ouverture de sections bilingues (deux en français, qui fonctionnent depuis la rentrée 1999, et une troisième qui est récemment ouverte).
Depuis 3 ans, le français fait partie du menu des examens de bac comme discipline à choix.
Malgré le sens optimiste que transmettent parfois des chiffres diffusés en bloc et en dehors des contextes vivant, malgré la nostalgie, souvent stérile, des siècles où l’Europe était le continent le plus puissant de la planète, et où le français, étant la langue communément employée par toutes les élites européennes, jouissait d’une incontestable prépondérance, nous sommes témoins aujourd’hui du fait que cette période est désormais révolue et du recul du français.
C’est pour cette raison que les enseignants de français se battent pour la promotion du français et le développement de la francophonie en Albanie.
2. Rénovation des Curriculums des langues
Les grands changements survenus dans notre pays à partir des années ’90 ont ouvert une nouvelle perspective au système éducatif en Albanie. Une réforme profonde dans tous les secteurs du système éducatif a été entreprise.
Cette réforme avait commencé par la révision des anciens programmes scolaires, la révision des contenus des manuels qui étaient trop marqués idéologiquement et l’élaboration des nouveaux curriculums des langues à partir des principes du CECRL.
Le Curriculum national élaboré ces dernières années (2000-2001) en Albanie tient compte du fait que « l’enseignement des langues étrangères reste ouvert aux changements et au développement social » (Le Curriculum national, 2000, p. 5).
Afin de faciliter l’enseignement en classe de langue, parmi les principes fondamentaux, on devrait souligner « la liberté et l’autonomie » (le Curriculum national des langues, p.15) de l’enseignant dans l’utilisation des méthodes et du matériel pédagogique qui constituent un support pour la créativité et l’autonomie mentale aussi bien de l’apprenant que de l’enseignant. Selon les nouveaux curriculums, les apprenants doivent atteindre le niveau B2 à la fin du lycée pour faire face à l’examen de bac. Cela demande un grand travail et une grande resposabilité de la part des enseignats qui exercent leur profession dans des conditions très difficiles: une cinquantaine d’apprenants par classe! D’ou, un grand besoin de formation des enseignants à gérer les grands groupes.
3. La formation des enseignants de français
En Albanie, la formation initiale des enseignants de français se fait dans les Départements de français à l’Université de Tirana et à l’Université d’Elbasan. La durée des études est de 4 ans (3 + 1).
Le premier cycle (3 ans) se termine par un diplôme en « Langue, littérature et civilisation françaises ». Ensuite, ils peuvent s’inscrire en Master de premier niveau en Didactique (1 an).
Durant la formation initiale, les étudiants font un stage de pratique pédagogique d’un mois dans les écoles et dans les lycées du pays.
Les inconvénients de ce système de formation : beaucoup de connaissances théoriques, peu de pratique pédagogique, En Albanie, la formation initiale des enseignants de français se fait dans les Départements de français à l’Université de Tirana et à l’Université d’Elbasan. La durée des études est de 4 ans (3 + 1). Le premier cycle (3 ans) se termine par un diplôme en « Langue, littérature et civilisation françaises ». Ensuite, ils peuvent s’inscrire en Master de premier niveau en Didactique (1 an).
Durant la formation initiale, les étudiants font un stage de pratique pédagogique d’un mois dans les écoles et dans les lycées du pays.
Les inconvénients de ce système de formation :
- beaucoup de connaissances théoriques, peu de pratique pédagogique, absence d’écoles ou de milieux de pratique dans les universités,
- peu de possibilités de faire un stage pédagogique ou linguistique à l’étranger, en France ou dans un pays francophone, absence d’échanges pédagogiques inter-universitaires;
- déficit de recherches universitaires dans le domaine de l’enseignement des langues;
- les étudiants avec les résultats les plus faibles sont orientés vers l’enseignement.
La formation continue des enseignants se fait au niveau national et international :
Au niveau national, la formation continue se fait par le Ministère de l’Education et de la Science en coopération avec le Centre National de la Formation (CNF).
La formation se fait selon les cycles (élémentaire, secondaire); selon l’ancienneté de travail des enseignants (tous les 5 ou 10 ans de travail) et selon les besoins urgents de qualification (par exemple, s’il y a des enseignants sans diplôme de français).
Au niveau local, la formation continue se fait par la Direction Régionale et par les écoles. Elle est gérée suivant les priorités des régions, des écoles et des départements au sein des écoles.
Au niveau international, la formation se fait par des stages linguistiques et pédagogiques en France, gérés par
- l’Ambassade de France en Albanie (environ 60 % des enseignants albanais ont suivi un stage de formation linguistique en France). Cette formation a été orientée surtout vers la formation des enseignants dans les lycées bilingues qui enseignent des matières en français, la formation des spécialistes responsables de l’élaboration des curriculums et des documents scolaires et la formation des formateurs des enseignants des langues.
- Par le Centre Européen des Langues Vivantes de Graz, selon les priorités des politiques linguistiques du Conseil de l’Europe ;
- Par CREFECO, qui fait la formation des formateurs de formateurs.
- Par les échanges dans le cadre des jumelages qui sont très rares.
Actuellement, le panorama de la formation des enseignants de français se présente comme suit : selon les statistiques, pendant l’année scolaire 2007-2008, il y a eu 528 sont des enseignants de français dont 377 possèdent un diplôme de français. 336 enseignants donnent cours dans l’enseignement de 9 ans ( dont 203 ont un diplôme de français), 126 dans l’enseignement secondaire général (dont 108 ont un diplôme de français), 66 dans le Professionnel et dans les Lycées des Langues Etrangères (ils ont tous un diplôme de français).
4. Les facteurs des fluctuations du français
Même si le français est la 2-ème langue enseignée en Albanie, depuis quelques temps, cette langue a subi des fluctuations vis-à-vis de l’anglais qui est la langue la plus demandée par les élèves.
Les facteurs sont :
- le renforcement de l’anglais en Albanie et ailleurs ;
- le changement de la structure de l’enseignement des langues: de la structure par groupes de 20 apprenants dans une structure par classes de cinquante apprenants ;
- l ’insertion de l’italien et de l’allemand et cette année l’espagnol ;
- la pression des parents pour inscrire leur enfants dans les cours d’anglais ;
- le recrutement des enseignants sans la maîtrise appropriée dans l’enseignement de base, surtout dans les régions rurales.
5. Les sessions bilingues de la langue française
L’ouverture des sessions bilingues est basée dans la « Convention entre l'Ambassade de France en Albanie et le Ministère de l'Education et de la Science de la République d'Albanie, relative à la coopération dans le domaine de l'enseignement bilingue », signée en avril 2005 à Tirana.
Le pourcentage des élèves qui apprennent le français dans « La Session Bilingue du Lycée des Langues Etrangères « Asim Vokshi » de Tirana pour l’année scolaire 2007-2008, est 166 élèves (12.12 % du total)
Le pourcentage des élèves qui apprennent le français dans « Les Sessions Bilingues du Lycée Général « Raqi Qirinxhi » de Korça est 146 élèves (ou 16.57% du total )
Le total des élèves inscrits dans les sessions bilingues de français est de 312 (166 + 146).
Cette année est ouverte une nouvelle session bilingue à Elbasan, au centre de l’Albanie ( au lycée M.A Cungu) et l’ouverture d’une autre session bilingue au nord de l’Albanie, à Shkodra.
6. Le français et les manuels scolaires
Les manuels scolaires constituent l’un des supports éducatifs les plus importants qui contiennent des connaissances, des informations et des concepts-clés d’une culture nationale officiellement reconnus qu’une société souhaite transmettre aux jeunes pour les préparer en tant que futurs citoyens. Ils reflètent les traditions qu’une société a forgées au cours de son existence.
Ils contribuent, par leur contenu, à la formation du respect de soi chez chaque individu.
L'une des premières questions que doit se poser un auteur de manuels est la suivante : Quels sont les contextes dans lesquels les apprenants sont susceptibles d'utiliser la langue cible?
Les manuels doivent donc essayer de satisfaire les uns et les autres sans mettre en péril l'intégrité de leur conception et les innovations qu'ils peuvent apporter. Ils doivent répondre à un certain nombre de questions qui se posent en vue de satisfaire aux besoins des apprenants : Les raisons pour lesquelles les apprenants ont choisi le français ont-elles été bien prises en compte ? Les thèmes sont-ils appropriés pour ces apprenants ? Trouvent-ils suffisamment d'explications utiles compte tenu de leur formation préalable et de leur niveau ? A-t-on tenu compte de la variété de leurs styles d'apprenants ? Le rythme d'apprentissage leur convient-il ? La matière est-elle découpée en séquences assimilables ? Le nombre et la nature des exercices conviennent-ils aux apprenants ? Les révisions sont-elles assez fréquentes ? Le nombre d’heures par semaine est-il suffisant?, etc.
En ce qui concerne les enseignants, le problème se pose différemment et l'on peut poser trois exigences sans compter l'exigence d'authenticité de la langue et de la culture présentées. « La méthode doit d'abord être recevable : elle doit correspondre aux attentes des enseignants en matière de programme et ne pas choquer par ses innovations, sa technicité, ses thèmes ou même ses extravagances, au point d'être rejetée par la majorité”. Un manuel publié mais qui n'est pas utilisé, c’est du temps et des efforts perdus » (Guy Capelle, 1997, nr. 286).
Les auteurs des manuels scolaires doivent penser aussi aux enseignants qui vont utiliser le manuel.
Donc, les auteurs des manuels scolaires doivent savoir répondre à des questions concernant les enseignants :
Possèdent-ils de bonnes connaissances de la langue-cible? Sont-ils très expérimentés? S'attendent-ils à ce qu'on leur indique étape par étape comment travailler avec le matériel ou considèrent-ils les manuels comme des supports flexibles? Doivent-ils intégrer des activités de formation pédagogique dans les matériels de soutien, afin d’initier les enseignants à certains aspects innovants du manuel?
Les enseignants qui n’ont pas une bonne formation pédagogique et qui se sont habitués à l’utilisation d’un manuel unique, ont du mal à accepter la nouveauté et changer de manuel, d’autres le font facilement et avec plaisir. Lorsqu’un nouveau manuel est introduit dans le système scolaire, le besoin de formation des enseignants se fait sentir immédiatement.
7. L’interculturel
Les programmes actuels d’enseignement des langues étrangères distinguent souvent trois niveaux de compétence interculturelle : “le développement de compétences de communication qui serviront à l’apprenant dans des circonstances prévisibles ; le développement d’une conscience de la nature de la langue et de l’apprentissage linguistique ; le développement de l’étude des cultures étrangères et d’attitudes positives envers les étrangers”.
Leur but est avant tout de rendre les élèves capables de parler correctement une langue. Ce n’est qu’au sens large qu’on peut dire qu’en acquérant une langue étrangère, les élèves apprennent aussi à connaître une autre culture. Chaque manuel de langue contient un nombre non négligeable d’informations sur le pays en question : on y parle des sites touristiques et des conditions de voyage, on y mentionne des responsables politiques ou des artistes. Pas à pas, les élèves apprennent non seulement de nouveaux mots et des structures grammaticales, mais collectent également toutes sortes d’informations sur la France et les pays francophones, le comportement de leurs habitants et des situations de communications jusque là inconnues.
L’expression langagière renvoie à un contexte socioculturel. Aujourd’hui, les auteurs de
manuels scolaires s’efforcent d’introduire ce phénomène aussi tôt que possible. Les phrases que lisent et prononcent les élèves ne servent pas seulement à exercer le vocabulaire et la grammaire, mais elles surviennent dans des situations qui sont celles où elles interviennent normalement. Bien que le contexte réel soit en général relativement complexe, les phrases elles-mêmes doivent être simplissimes, du moins au début, d’où un danger de stéréotypisation, en particulier lorsqu’on renvoie à des situations simples, “typiques”, ou à des impressions de vacances.
Afin d’éviter cette partialité, de nombreux auteurs s’efforcent d’introduire des situations
contrastées aussi tôt que possible, en comparant, par exemple, le quotidien du pays étranger et celui des élèves. Cette démarche offre l’avantage d’apporter dès le départ un élément de communication interculturelle qui n’est pas suffisant.
8. Perspectives…
Malgré les problèmes posés et qui attendent d’etre résolus pour faire bouger les choses et développer la francophonie, je fais partie de ceux qui croient qu’au delà de la technique, de l’économie et de la politique c’est la culture et l’éducation qui garantie l’immortalité de l’identité francophone. C’est un débat naturel pour la Francophonie, puisque l’affirmation de la diversité culturelle et linguistique lui est fondamentale, et cette diversité est le reflet de son identité. Elle peut encore être un excellent moyen de communication entre les pays, facilitant leur contact et leurs relations. Il est encore le grand temps de multiplier les programmes d’échange pour mieux nous connaître, pour mieux connaître aussi les cultures et les littératures des pays les moins connus.
L’utilisation de moyens variés de l’expression artistique telles que le cinéma, la peinture, la photographie, en exploitant toujours plus les nouvelles technologies, va aussi dans ce sens.
C’est dans ce même esprit que notre pays a mis en place et approuvé une Stratégie du Dialogue Interculturel, suite aux engagements entrepris dans le cadre de l’Alliance des Civilisations.
Les administrateurs du système éducatif en Albanie doivent prendre des mesures afin de
- renforcer l’enseignement du français et développer la Francophonie au meme niveau que dans d’autres pays de la région.
- améliorer l’enseignement du français en terme de qualité et de quantité.
- continuer la formation des enseignants à des pratiques professionnelles liées au CECRL.
- assurer du matériel pédagogique lié au CECRL et améliorer les conditions d’enseignement.
- faire évoluer les pratiques d’évaluation pour assurer une standardisation et une transparence équivalentes à celles des pays européens.
- motiver les élèves par des activités extrascolaires en français.
- consolider le rôle de l’Association des enseignants de français auprès des enseignants et auprès des autorités en tant que partenaire professionnel.
- développer la collaboration et le dialogue interculturel entre les pays des Balkans par l’intermédiaire du français.
- élaborer un document officiel de politiques linguistiques du pays qui sera à l’origine de la résolution des problèmes posés ci-dessus.
Les atouts de la francophonie Albanaise nous encouragent à continuer notre engagement pour la préservation de la langue française à travers des programmes et des politiques linguistiques. Il faut que cette langue reste un instrument d’échange interculturel et de formation pédagogique dans la société des savoirs que nous voulons construire.
Bibliographie
1. M. Kumbaro, « Francophonie et singularités albanaises » Culture Internationale, Nr 47, automne 2006.
2. Cadre européen commun de référence pour les langues. Apprendre, enseigner, évaluer, (2001), Didier, chap. 4.1.1.
3. Capelle, G., (1997), FDM Discours sur les méthodes, dans le FDLM nr. 286.
4. La Stratégie du système éducatif en Albanie, (2009), Web Site www.mash.gov.al
5. A. Haloçi A, (2002), Les Curriculums et l’Ecole nr.1, p.170. Institut des Études Pédagogiques, Tirana.
6. Les Curriculums Nationaux des Langues pour le système éducatif pré-universitaire, (2000), Toena, p. 5